La réunion s’est déroulée jeudi 14 novembre à l’Hôtel Roquelaure, après l’ouverture de la séance par la Secrétaire d’Etat Brune POIRSON représentant la ministre de la Transition écologique et solidaire. Elle a rappelé l’ambition maritime du gouvernement et les priorités d’actions à venir : zéro artificialisation nette, adaptation à l’évolution du trait de côte, préservation de la biodiversité. Elle a annoncé l’agenda 2020 placé sous le signe de la biodiversité avec la tenue du Congrès mondial de la nature (UICN) à Marseille du 12 au 15 juin, préparant la COP15 qui se tiendra en Chine en octobre 2020. Le contre-amiral Jean-François QUERAT, adjoint au Secrétaire général de la mer, a présenté le bilan de la politique maritime avec la mise en œuvre des mesures des Comités interministériels de la mer 2017 et 2018, rappelant que la préservation du milieu marin est une priorité du gouvernement depuis le Grenelle de la Mer.
La présidente Karine CLAIREAUX a invité les membres du CNML à s’exprimer. Les représentants des ONG ont regretté le retard pris pour mettre en œuvre les engagements du Grenelle de la mer. D’autres ont souligné que des démarches innovantes ont été mises en place visant à favoriser des politiques maritimes durables.
L’ANEL était représentée par Raphaelle LE GUEN, présidente de la Commission permanente du CMF de Méditerranée, 1ère adjointe au maire de la Seyne-sur-mer et par le président Jean-François RAPIN. Il a fait état de son étonnement en constatant que les élus du littoral ne seraient pas représentés au sein du Conseil d’administration de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (cf. projet de décret actuellement soumis à l’examen du Conseil d’Etat) et a sollicité le soutien du CNML pour la prise en compte des territoires littoraux au même titre que les territoires de montagne, qui eux seront représentés par l’ANEM.
La réunion a été clôturée par un cocktail à l’invitation de la ministre Elisabeth BORNE. Ce fut l’occasion de fêter les 10 ans du Grenelle de la Mer, en présence de l’ancien ministre Jean-Louis BORLOO, qui avait donné l’impulsion d’une politique maritime pour la France.