Bruno LE MAIRE, ministre de l’alimentation, de l’agriculture et le ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du développement durable et de la Mer (MEEDDM) ont présenté, le vendredi 5 février 2010, un plan d’action sur les algues vertes.
Ce plan d’action dont le coût est estimé à 134 millions d’euros sur la période 2010-2014, concerne les 23 bassins versants associés aux 8 baies à « algues vertes » identifiées dans le Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (Sdage) du bassin Loire-Bretagne. (Baies de La Fresnaye, de Saint-Brieuc, de Douarnenez et de Concarneau, grève de Saint-Michel, anses de Locquirec, de l’Horn-Guillec, de Guisseny).
Ce plan vise en premier lieu à « assurer une gestion irréprochable des algues vertes échouées, par l’amélioration de leur ramassage et de leur traitement, en vue de supprimer tout risque sanitaire et de réduire les nuisances ».
Il vise également à réduire les flux de nitrates de toutes origines vers les côtes. A cette fin, il prévoit de préserver ou de réhabiliter les zones naturelles et de modifier les pratiques agricoles dans les bassins versants concernés. Une traçabilité des flux d’azote sera également mise en place ainsi qu’un renforcement des contrôles. Certaines mesures seront mises en œuvre sous forme d’appels à projets territoriaux. Il comporte en outre un volet portant sur l’amélioration des connaissances sur le phénomène de prolifération des algues vertes et sur les moyens de leur valorisation. L’Etat souhaite encourager la méthanisation des algues collectées, afin de produire de l’énergie.
Le plan d’action sur les algues vertes sera mis en œuvre sous la responsabilité d’un comité de pilotage présidé par le préfet de la région Bretagne et associant la région Bretagne, l’Agence de l’eau Loire-Bretagne et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, ainsi que l’ensemble des acteurs concernés.